Journal de bord

Le téléphone satellite ne fonctionne pas donc notre route est fixée à Garrucha. Mais on avance pas mal pour un passage de Gibraltar dans 2  jours.

Ouf!

ouf. La pièce moteur défectueuse est réparée. Ils sont franchement sympas dans cette petite ville de Garrucha. On galerait et ils se sont démenés pour réparer notre pompe à injection.

On repart ce matin pour atteindre Gibraltar avant 2 jours car le vent s’inverse lundi.

C’est quand même très beau.

On est vraiment bien. Hyper industriel. Que des locaux. On a quand même du bol de tomber là.

Olivier, chasseur d’image.

Encore des avanies hier, avanies et framboises, la pompe à injection à  changer, heureusement les dauphins sont venus pour détendre l’atmosphère. La mer si toi t’es pas dans ton élément, eux ils le sont !

Merci les gars ! 

Nous obligés de faire escale à Garrucha, pour réparer.

Olivier (cocaptain)

Un peu d’eau dans le gaz ou plutôt du gasoil dans l’huile.

Le niveau d’huile est monté et le diagnostic est simple. La pompe à injection dr gasoil a cédée et il faut la changer. Romuald notre mécano de Sete a envoyé les pièces en urgence et un mécano du port de Garrucha près d’Almeria la change dès qu’elle arrive.

On a navigué toute la nuit pour faire 15 milles dans la Pétole. On allait tellement doucement et dans tous les sens qu’un bateau de pêche est venu nous porter assitance. (Merci quand même les gars).

On a un bol du tonnerre car 2 heures avant on a traversé au moteur les rails de cargo en travers avec les mastodontes qui montaient puis qui descedaient à la queuleuleu.

Sur cette photo, ce n’est pas un « couché de soleil » mais un « levé de soleil »… quand tu veilles la nuit, le voir apparaitre est une récompense,

Ho! la gueule triste des gens qui matent en couple un couché de soleil. Si tu veux faire le bon effet, prends le regard profond de l’homme qui a connu l’enfer.

Hypolite dans « Phèdre » dit que « les femmes profondes finissent toujours par aimer de façon perverse »

Donc tu espionnes la face de ta femme devant un coucher de soleil et tu te barres en courant.

Remarque que le couché de soleil est juste avant l’apéro… c’est finalement un bon moment.

En voyant le cadran de notre traceur. Olivier m’a interpellé en disant « Viens voir les chenilles processionnaires »

C’est impressionnant, ça fait beaucoup de cargo (gros icône) et de chalutiers, (icône moyen) sur le cadran mais sur l’eau ça va. Rokalo est représenté en très gros comme la grenouille qui se prend pour un bœuf,

Y a toujours pas beaucoup de vent. Ça redémarre une fois passé le détroit où on va s’arrêter à Gibraltar pour finir de déverminer le bateau. Le guindeau est en court circuit. Son capot a pris l’eau, on avait du le visser mal.

Sortez vos grigris siouplé