Journal de bord

Vincent qui a fait ce site nous a trouvé une marina avec un magasin d’accastillage tenu par 2 bretons qui vont appeler un mecano à notre arrivée.
Merci amigo.

Avec l’océan musclé et le vent fort. j’ai eu une petite nausée pendant 12h.
Maintenant, ça va bien et j’pourrais manger des tripes… pourtant je n’aime pas ça.
Beurk!

Ça me rappelle mon poyot (mon cher pote avec qui j’ai fait beaucoup de cyclocamping) et notamment en Roumanie où c’t’enfoiré s’envoyait une soupe de tripes a tous les pti dej. franchement, cette odeur d’intestin au milieu de mes tartines était dégueu.
Remarque que l’odeur d’égout qui te sort du goulot le matin au réveil ne doit pas faire rigoler ta femme qui a l’impression de manger la soupe roumaine de poyot… qui elle même connaissant son potentiel, ne te parle pas au réveil sur l’oreiller car elle a peur que tu lui rétorques « Bonjour mon petit dragon » et donc, quand tu lui causes, elle répond « hunhun » et son odeur d’amphore reste à l’intérieur. Elle ne te fait pas la gueule, elle protège sa féminité.

J’adore la Roumanie

Bizacendrinrouço

Ha tu l’as dit « Ils n’ont pas de bol avec ce moteur ». C’est une pièce maitresse de sécurité
et on galère avec la pression d’huile.
On a l’œil fixé sur la jauge de pression qui tombe parfois à zéro. RRRrrrr
C’est un peu technique mais on ne peut pas aller vers les glaces avec un tel doute.
Soit c’est réparé vite soit on ramène le bateau à Bordeaux pour décaler le départ vers le Nord
à la prochaine ouverture de la banquise.

Cette décision serait un peu dur à prendre mais ça va, ce n’est qu’une balade et le monde s’ouvre avec
ce rafiot solide. Et puis on s’est quand même éclaté. On a d’ailleurs failli s’éclater un Ferry à
l’entrée du port de Tarifa
On voulait juste se mettre à l’abri du courant qui bascule dans le détroit de Gibraltar (jusqu’à 3 nd),
la police nous a bloqué vers minuit en nous demandant d’aller mouiller hors du port car il n’y a pas de plaisance à Tarifa.
On a poussé jusqu’à Barbate au milieu des balises et des orques et on a esquivé un filet de pêche au dernier moment à l’entrée du port.
Je t’explique. Ce filet barre presque l’arrivée Ouest du port. C’est une technique ancestrale de pêche au thon qui est la principale pêche par là bas., ce sont des labyrinthes dans lesquelles rentrent les thons et ils ne peuvent plus revenir en arrière… Les phéniciens utilisaient rigoureusement la même technique.
Ils ont failli pêcher Rokalo.

Bizalabenkiz-situlavoua

Trinquette 3 ris 25 nd. on a une route un peu Sud et je vous l’explique demain.
Sinon, on a eu la visite de  » pseudo orques » une trentaine, ils sont très gros et on a vraiment cru que c’était les copains qui bouffent les safrans.
Ça fait de belles images et quand même une belle trouille.

Il y a très peu de vent et on préfère rester à mi chemin entre le rail de cargos et la côte pendant la nuit.

on avise demain à l’aube pour passer le rail au moteur.

Vu le retard que l’on a pris. Il faut des nerfs d’acier pour accepter cette vitesse.

C’est calme, on est près des côtes alors j’écris un peu.