« Vivre, c’est habiter un flux qui nous échappe. » (je ne sais plus où j’ai lu cette notation). Or pour le cas de cette balade, il s’agit d’un flux de vent et de courant arrachés au flux social et affectif de nos vies rangées enfin suspendues. Or ce flux nous a échappé lui aussi au moins pour la destination moins romantique que le monde des glaces et de l’arctique. Peu importe puisque le contenu est sublime et qu’il nous a menée de la méditerranée à l’Irlande en passant par le milieu de l’Atlantique.
Maintenant, ici en Irlande, l’arrivée des tempêtes d’automne ne permet plus de façon raisonnable de partir vers le Groenland et il faut se replier et repenser le rêve.
Il restera de cette balade, le goût de l’audace et des souvenirs fantastiques puisque mon pote est mon pote et que doubler avec lui en voilier autant d’endroits mythiques justifie au moins que mon nez soit dehors.
Le retour est prévu ce matin pour le sud de la Bretagne. Il y a 2-3 Jours de mer et quelques nuits de veille… Il faut savourer et je vais partager ici encore quelques ivresses.
En jaune sur le schéma, j’ai dessiné la tempête « Timothy » qui nous a barré la route début Aout et détourné vers les fantastiques rias espagnoles puis le Bretagne.
