Regarde!.. la Gladis qui vient dire bonjour est vraiment impressionnante. Là, avec cette vitesse, le pêcheur espagnol ne risque pas de se faire goiper le safran. Mais il doit ressentir un petit quelque chose.
26 août 2023
Faut que j’compense.
« Il y a deux façons pour t’aimer »… et donc j’compense la pureté d’Octavio Paz par la bonhomie de San Antonio.
Je remets cet extrait de « Mets ton doigt où j’ai mon doigt » dans son contexte :
En fait, Mme X qui est femme d’un ministre a été prise en photo nue dans une situation compromettante et Bérurier va commenter la photo. Mais au départ c’est San Antonio qui parle
« Je sors d’un tiroir de mon bureau le numéro du Popotin comportant l’article illustré sur les frasques de la dame.
-Un vrai reportage, hé? ricané-je.
Béru regarde et commente:
-« Elle a un beau croupion », approuve l’éminent. « Pas du tout un cul prétendiard. C’est rare chez les personnes de la haute. Généralement, elles ont les noix agressives, tu remarqueras. Pincées, distantes. Le prose vaniteux. Certaines, j’ai observé, te déballent une chaglatte sévère que tu croirais le portrait de Lénine, au point qu’y lui manque que les lorgnons. Tandis que la mère X…, son dargiflard, c’est l’aimable centre d’accueil. T’y passerais tes vacances sans faire rire le coup. (Béru a t’il voulu dire « sans coup férir »). En plus, il est appétissant, à fossettes. ça te remplit bien la pogne quand tu lui pratiques l’amortisseur télescopique. Quant à minouche, il rit large. Et la barbouzette, conviens, c’est pas de la barbichette de chèvre, mais de la cressonière pur choix, genre Victor Hugo. »
Liberté sur parole.
« J’ai passé la seconde partie de ma vie à casser les pierres, à perforer les
murailles, à percer les portes et à écarter les obstacles que j’ai interposés
entre la lumière et moi dans la première partie de ma vie «
« Liberté sur parole », Octavio Paz.
Ces vers d’Octavio me parlent mais en fait, je ne lis pas la même chose que tout le monde dans ce poème.
Moi, j’y vois que mes rêves se sont créés lors de la première partie de ma vie et que leur caractère un peu inaccessible est matérialisé par les pierres et les murailles qu’il faut perforer.
Pour d’autres… Dans la première partie de leur vie, ils ont vécu en interposant des obstacles entre la lumières et eux, et ils passent la seconde à les perforer pour revoir la lumière.
C’est selon.